Juliette MILLS
Artiste-peintre

Entrée dès l’enfance à l’Ecole de danse classique de l’Opéra de Paris, Juliette Mills suit à l’adolescence les cours d’art dramatique de Béatrix Dussane. Avant même d’avoir pu passer le concours d’entrée au Conservatoire, elle est repérée par Darryl Zanuck qui l’engage à la « 20th Century Fox » pour laquelle elle interprétera beaucoup de rôles dans les grandes séries américaines des années soixante, dont Mannix et Daktari. Revenue en France, elle tourne dans de nombreuses séries comme Arsène Lupin, Les Gens de Mogador ou Papa poule, ainsi que dans une vingtaine de longs métrages parmi lesquels L’ironie du sort, La Bataille d’El-Alamein, Flic ou voyou, Les murs ont des oreilles…
A la suite d’un voyage solitaire de deux ans aux Indes et au Tibet, elle ressent le besoin d’exprimer autrement sa sensibilité. Créant une technique qu’elle est aujourd’hui encore seule à pratiquer, elle peint et sculpte à mains nues des toiles en maniant la matière pure, les huiles flamandes, la cire médiévale, la nacre coulée et les pierres incrustées à chaud, faisant naître des formes et des couleurs riches et profondes. Ses principaux thèmes d’inspiration sont l’Apocalypse de l’Amour, le Cosmos, les Quatre éléments, et surtout la musique d’opéra qui a bercé sa jeunesse.
Ayant reçu au Museum of Modern Art de New York en 1973 des mains du Maître le premier prix d’un concours présidé par Salvador Dali, elle a depuis réalisé une trentaine d’expositions, notamment à Amsterdam, Londres, Mexico, Monte-Carlo, New-York, Paris et Tokyo. Elle a également conçu des décors pour des représentations d’opéra à Orange et à Troyes.
2014 • Abbaye de Varennes, Indre • France
2012 • AG2R - La Mondiale, Paris • France
2009 • Galerie Paul Amarica, Paris • France
2008 • Eglise de Dival, Villenauxe-la-Grande • France
2008 • Espace culturel La Belle Idée, Romilly-sur-Seine • France
2003 • Mairie du XVIème arrondissement (inauguration par M. Pierre-Christian Taittinger), Paris • France
2000 • Musée d'Art contemporain (inauguration par M. François Baroin), Troyes • France
1996 • Espace culturel Carpeaux, Arche de La Défense • France
1995 • Mairie du XVIème arrondissement (inauguration par M. Pierre-Christian Taittinger), Paris • France
1994 • Faculté de médecine, Mexico • Mexique
1993 • Espace culturel Paul Ricard, Paris • France
1991 • Galerie Protis, Paris • France
1990 • Chorégies d'Orange • France
1989 • Galerie Wauters, Paris • France
1989 • Galerie du Port-Royal, Paris • France
1988 • Galerie Etienne de Caussans, Paris • France
1987 • Palais de l'Europe, Le Touquet • France
1987 • Maison Descartes, Amsterdam • Pays-Bas
1987 • Galerie Piet de Boer, Amsterdam • Pays-Bas
1986 • Espace Vendôme, Paris • France
1984 • Galerie Drouant (inauguration par le Prince Albert et la Princesse Caroline de Monaco), Paris • France
1981 • Galerie Carpentier, New-York • Etats-Unis
1978 • Galerie Yoshi, Tokyo • Japon
1977 • Galerie de l'Hermitage (inauguration par SAS la Princesse Grâce), Monte-Carlo • Monaco
1975 • Galerie Alexandra, Nice • France
1975 • Exposition d'ouverture de l'Hôtel Nikko, Paris • France
1974 • Collection Sam Spiegel, Grosvenor House, Londres • Royaume-Uni
1973 • 1er prix, concours Salvador Dali, Museum of Modern Art de New York • Etats-Unis
CE QU’ILS EN ONT PENSE...
Juliette Mills est l’héritière directe des mondes cosmiques d’un Altdorfer ou d’un Turner.
Arnaud d’Hauterives, secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts
Bleu comme l’enfer, rouge comme le ciel, Juliette Mills bouleverse l’ordre de l’univers, nous entraîne dans les abîmes de la désespérance. La violence de l’amour parviendra-t-elle à nous sauver ?
Françoise Verny
Lorsque Juliette Mills peint, son caractère éclate tout entier. Les couleurs fortes et prenantes se mêlent dans un orage plein d’ombres et de lumières.
Jean-Claude Brialy
Sous ses doigts naissent des fleurs violentes. Son souffle anime et fige le sable : peintre, Juliette exorcise son propre désespoir par le mouvement perpétuel du talent.
Françoise Mallet-Joris
Juliette Mills peint comme elle vit, de toutes ses forces. Elle peint à mains nues faisant ainsi corps avec son Art. ses toiles ont la consistance de la peau, ses couleurs sont une quête d’Absolu, les plus vastes sujets la hantent : Amour – Apocalypse – éternité. C’est une véritable tempête qu’elle fait vivre au spectateur.
Yann Queffelec
Voici une Apocalypse qui ressemble à un festin tragique. Les yeux et les doigts de Juliette Mills ont le même génie qu’ils nous transmettent quand, foudroyés, nous regardons et, intimidés, nous effleurons.
Jacques Laurent, de l’Académie française